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28/08/2010

Que se passe-t-il à La Chapelle Basse-Mer?

Une chapelle en cours de restauration

Un maire, un historien originaire du village, une chapelle en cours de restauration et la polémique arrive sur fond de rancœur. La municipalité qui voulait transformer en route et en cantine le parc contenant plus de 1 500 arbres, appartenant la sœur de l’historien Reynald Secher, a vu sa demande d’expropriation annulée.

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Une chapelle restaurée grâce à des jeunes qui offrent quelques semaines de vacances.

 L’historien Reynald Secher, achète en 1992 une chapelle en ruine. Après l'avoir proposée à l'évêché en 1994 qui a refusé le don, il décide de la sauver. Pour cela, il organise un chantier de jeunes. « Pendant 15 ans, pour participer au devoir de mémoire, des jeunes de 16 et 25 ans ont donné entre 15 jours et un mois de leurs vacances pour restaurer une chapelle et un cloître détruits pendant la Révolution. Ils viennent de toute la France et même au-delà des frontières et appartiennent à tous les milieux socioprofessionnels » explique Reynald Secher.
Tout allait bien, puisque Roger Jamin, le maire divers droite de la commune, a autorisé la construction du cloître alors que « le terrain n’était pas constructible ». Les relations se sont gâtées à partir de 2006.

En effet, la sœur de l’Historien, Myriam Bonnet, possède un terrain 1,3 ha de, situé en pleine ville, entre les deux écoles. Ce parc est un véritable arboretum : plus de 60 variétés ont été dénombrés par l'expert mandaté par les Bonnet. La municipalité a un projet de construction d'une Maison de l'enfance, d'une cantine et d'une route reliant les deux écoles. Il faut donc raser cette zone verte en milieu urbain ce qui va à l'encontre de la politique de l’environnement. Pour Jean Bonnet, ce serait un véritable désastre écologique : 1 500 pieds, 120 semis divers, 60 essences disparaîtront. Pendant plusieurs années, les Bonnet lutteront pour faire échouer ce projet (La presse a consacré plusieurs articles à cette affaire). Il y a quelques mois, le verdict de la justice tombe : le poumon vert de la Chapelle Basse-Mer sera préservé.

Qui en veut à Reynald Secher?

Depuis 2006, tous les moyens sont bons pour faire plier la famille Secher . « Il y a eu des dégradations régulières sur la chapelle, des vols de matériel ou de l'harmonium et aujourd’hui, l’insulte suprême : les jeunes qui restaurent la chapelle auraient le crâne rasé, porteraient treillis et rangers et seraient intégristes voire pétainistes » s’offusque l’historien qui estime qu’au contraire « ces jeunes devraient être récompensés pour avoir sauvé un bâtiment clé pour la mémoire » . On reprocherait à l'historien ses sympathies pour des mouvements royalistes et catholiques. « Je donne des conférences là où l'on m'invite. C'est mon métier d'informer sur le génocide vendéen et le mémoricide. Et puis, ces mouvements sont respectables. Des hommes comme le professeur François-Georges Dreyfus ou le professeur Donnier n' y donnent-il pas de nombreuses conférences? » rétorque l'historien qui est le spécialiste incontournable des guerres de Vendée. Depuis la publication de sa thèse universitaire sur le Génocide Vendéen, Reynald Secher, comme il l'a expliqué dans son livre sur la "Désinformation", n'aurait pas le droit de penser, d'agir voire de vivre.

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Nul signe extérieur d'appartenance chez ces jeunes certes catholiques

Que va devenir cette chapelle, le cloître et la crypte ?


L’auteur du Vendée-Vengé, le génocide franco Français voulait poursuivre son projet et créer un mémorial des guerres de Vendée. « Le maire ne veut pas nous accorder de permis. Alors, nous serons obligé d’arrêter dans deux ans . »

Un DVD sur l'action de ces jeunes est disponible au prix de 23 € port compris à l'association Mémoire du Futur, 3 rue de Rennes, 35690 Acigné.


Source : Vendée Info.com

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