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26/07/2012

Archives / Duchesse de Segovie

Texte du discours que la Duchesse de Ségovie a prononcé lors de la réception qui lui avait été offerte pour son quatre vingtième anniversaire. On y retrouve son extrême délicatesse et son sens du devoir envers la royauté

emmanuelle.jpgChers Amis et Fidèles,

Comment ne pas être émue par cette cérémonie que vous avez voulu organiser à l'occasion de mon anniversaire ?

Emotion que les mots n'auront pas assez de force pour traduire totalement.

Ainsi, aux deux beaux discours que nous venons d'entendre, je répondrais, avant tout, par le coeur.

Cher Monsieur l'Abbé‚vous me permettrez, brisant l'ordre des prérogatives que vous confèrent votre état religieux, de penser d'abord à notre cher Guy Augé. Comme vous tous, je le connais depuis de nombreuses années, ayant pu apprécier autant ses grandes qualités humaines qu'intellectuelles dont nous venons d'avoir un nouvel exemple. La terrible maladie qui le terrasse et l'empêche d'être à nos côtés ce soir est pour moi une profonde tristesse.

A vous, Monsieur l'Abbé‚ cher Abbé Chanut, comment dire une nouvelle fois combien les mots que vous venez de prononcer me vont droit au coeur. Plus que tout autre vous avez été le témoin des joies et des peines qui ont jalonné ma route ces dernières années. Vous avez su le dire avec toute la pudeur, la retenue et aussi la passion qui sont les vôtres.

Je reçois ces deux discours et les présents que vous avez tenu à me faire, comme des hommages précieux qui illumineront les années que Dieu continuera à m'accorder pour demeurer auprès de vous et tenir la mission que la monarchie royale française confie aux femmes, celui de transmettre la Tradition.

Lourd fardeau, pour une Mère qui, au soir de sa vie, a perdu un Fils bien aimé‚ qui incarnait tant et tant d'espoirs.

Lourd fardeau à transmettre aujourd'hui à mon Petit-Fils dont je sais qu'il est avec nous, ce soir, par la pensée.

Comme vous tous, je place mes espérances dans le Prince Louis. Héritier d'une tradition séculaire, successeur légitime de la glorieuse lignée des Rois qui ont bâti la France, il représente, aussi, la jeunesse, c'est à dire l'avenir.

Les vingt ans qu'Il atteindra dans quelques mois représentent, pour vous comme pour moi, tous les plus chers espoirs.

Depuis quelques années nous consacrons, mon fils, le Prince Charles-Gonzalve et moi-même toutes nos forces à défendre ses droits, à lui transmettre l'héritage qui est le sien, à lui apprendre les devoirs d'un Fils de France vis à vis de son pays.

Dans cette mission, vous êtes nombreux à m'accompagner et à m'aider. Au cours de ma longue vie je sais quel dévouement a toujours suscité‚ la cause de la Maison de Bourbon. Certains sont morts, d'autres ont été pris par d'autres tâches ou ont été obligés de s'éloigner du fait des maladies ou de la vieillesse. Mais la relève est toujours assurée et la fidélité‚ demeure au-delà de tous les bouleversements. Soyez-en remerciés, cela aussi est pour moi un grand réconfort et me donne l'énergie de continuer ma mission.

Je ne peux saluer ni remercier individuellement chacun de vous, je le fais donc à travers les organisateurs de cette soirée qui sont aussi les dirigeants des principales associations qui vous rassemblent : le Professeur de Vernejoul que mon Fils avait appelé aux fonctions qu'il occupe ; le duc de Bauffremont au dévouement inlassable depuis presque cinquante ans ; et enfin mon cher Neveu, le Prince Remy qui depuis quelques années assume lui aussi pleinement ses devoir de prince de France.

A tous les trois, à ceux qui les assistent, à vous tous présents ici ou par la pensée, j'adresse un grand et chaleureux merci.

Source : http://documents.royaute.org/Imbinfo53.pdf

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