08/06/2011
Le 28 mai 2011 restera dans les annales Légitimistes !
Bourg en Bresse, modeste capitale de la Bresse, cette petite province sous triple influence du Lyonnais de la Bourgogne et de la Savoie, était, ce jour-là, un peu la capitale de la France... De la France réelle en tout cas ! Se tenait, là et ce jour-là, en effet, la première édition de la "Grande Fête Catholique et Légitimiste du Lyonnais et de la Bourgogne".
Cette fête était organisée par l'Union Légitimiste du Lyonnais et de la Bourgogne qui est constituée de l'association PSB en Lyonnais, Forez et Beaujolais, à laquelle est réunie le Cercle Ste-Jehanne de France de la Clayette (71), et la Fédération Légitmiste des Trois Provinces, composée des Cercles UCLF de Lyon, Dijon et Bourg-en-Bresse.
Ce fût, en tous points un succès. En effet, près de 200 personnes s'y sont retrouvés et aux "locaux" s'étaient joints une importante délégation de l'IMB et des représentants de Cercles UCLF venus d'Anjou, du Béarn, de Bretagne, d'Alsace, de Lorraine, de Paris...
Des stands nombreux proposaient des articles royalistes ou des produits du terroir. M et Mme d'Hautefeuille avaient fait spécialement le déplacement depuis Chiré pour présenter un état d'ouvrages particulièrement fourni. deux artistes peintres exposaient leurs oeuvres : la Marquise de Noblet et Mademoiselle Boyard. Le frère Maximilien ouvrit la journée en plaçant l'assistance sous la protection du Saint-Esprit.
"L'impossible bonne république".
Lors de son intervention Louis-Edgard du Bouexic démontra définitivement qu'un système intrisèquement pervers (la révolution et ses modalités démocratiques) est irréformable de l'intérieur.
Présentant une de ses oeuvres qui alliat être proposée aux "enchères", Madame la marquise de Noblet expliqua comment l'art contemporain n'était pas une imposture innocente ou opportuniste mais bien un projet de déstructuration de l'esprit par la perte de toutes références au vrai et au beau.
Le second conférencier prévu ayant été retenu pour des motifs familiaux, Yannick Essertel voulut bien, "au pied levé", captiver son auditoire en évoquant la vraie nature du pouvoir royal. Le Roi exerçait, certes, un pouvoir absolu, mais loin d'être une dictature, ce pouvoir était limité, notamment par les Lois Fondamentales qui constituaient une véritable Constitution inviolable.
Tout au cours de la journée, la "Joyeuse Garde", avec ses choristes sanglés des uniformes de tradition, interpréta des chants de France, repris en choeur par l'assistance.
A Dieu et à l'Année prochaine à vous tous, accompagnés de vos amis, pour la "Grande Fête Catholique et Légitimiste du Lyonnais et de la Bourgogne" de 2012 !
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