Chronique de la légitimité

C'est sous un soleil radieux que s'est déroulée les 15 et 16 septembre, la centième édition du pèlerinage légitimiste à Ste-Anne d'Auray en Bretagne.

Ce sont environ deux cent cinquante personnes qui, au cours des deux jours, ont tenu à renouveler l'initiative des légitimistes de 1844 qui, le 29 septembre étaient venu prier pour le jeune roi Henri V. Ils voulaient confier à sainte Anne son successeur, Louis XX, la famille royale et toutes les familles de France. L'Institut de la Maison de Bourbon était représenté par son secrétaire général, Laurent Legrip de La Roziere.

Une fois regroupés, les participants du samedi partaient en car pour Kerléano où ils pouvaient visiter le mausolée de Cadoudal et découvrir le manoir où l'illustre chef chouan naquit. C'était ensuite, la visite de Fort de Penthièvre, à l'entrée de la presqu'île de Quiberon, qui vit la défaite de 1795. Les pèlerins étaient, alors accueillis au musée de la Chouannerie où Reynald Secher improvisait une conférence fort appréciée.

Un peu plus tard, une halte au Champ des Martyrs permettait d'assister à une saynete particulièrement bien interprétée par la Troupe des Coeurs de Chouans. Un dîner à Ste-Anne clôturait la journée.

La journée du dimanche commençait par une visite du sanctuaire de Ste-Anne, bientôt suivie par une marche au son des biniou et bombarde, jusqu'au monument du Comte de Chambord où Pierre Bodin, président de l'UCLF, donnait une allocution. La cérémonie se terminait par l'interprétation de la Marche de Cadoudal et les pèlerins repartaient vers la basilique.

Là, l'abbé Amaury Brillet célébrait, avec émotion, la messe selon le rit tridentin, à ce maître autel qui, au cours des siècles, a vu officier tant de cardinaux et d'évêques. Michel Jezo à l'orgue, François Gouthe à la bombarde et la chorale de la paroisse St-Patern de Vannes contribuaient à laisser aux deux cents participants un souvenir inoubliable de la cérémonie.

L'on se retrouvait ensuite, pour un déjeuner qui réunissait plus de cent couverts, alors que de nombreuses familles avaient préférer tirer leur repas du sac. La librairie Dobrée de Nantes et différents stands légitimistes offraient dans l'après midi, nombre d'ouvrages et de souvenirs légitimistes et bretons. L'on se séparait à regret, vers 18H00...

 

Source :

http://www.uclf.org/page41.html